2008 | 12 TITRES | 40’29 | ÉCOUTER L’ALBUM
En 2008, sort Singapour, recueil de douze folksongs. Bobin mêle histoires intimes (La découverte) et chroniques sociales (Ce siècle avait deux ans, véritable photographie de notre époque) en même temps qu’il questionne avec élégance l’âme humaine dans Etrange bipède et Le démon de midi trente. En chroniqueur de son temps, il dresse des portraits plein d’humanité (Il faut plaindre les rois, Ma vie de rechange) et chante sans démagogie les peuples opprimés (Joe de Georgie, Les Zoulous les Apaches) sur des arrangements folk-rock où les guitares ont la part belle.
L’album se referme sur un hommage très personnel à sa ville natale (La vieille ouvrière), comme un écho à l’obsédante et poignante chanson d’introduction Singapour, qui donne le ton de cet album, mélodieux et incisif.
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L’ensemble de l’album me paraît devoir vous être recommandé.
France Inter (Philippe Meyer)
Ces portraits forment une galerie pleine d’affection et d’intérêt qui disent le goût de la vie et de l’humain.
Longueurs d’Ondes
Quel plaisir de glisser une galette dans la platine et de se prendre une telle claque ! Une élégance folle, faite de dérision, de sensibilité et de nonchalance. La voix chaude, agréable et prenante, vagabonde au fil de mélodies folk/jazzy.
Voici un album proprement emballant… À découvrir toutes affaires cessantes.
Commission Chanson française (Patrick Engel)
Ce disque ne peut nous lasser.
Chorus
Les arrangements ne manquent pas de caractère et de couleur, couleur qui peut rappeler un peu celle d’albums de Bob Dylan (Time out of mindpar exemple). Cependant la voix reste l’élément essentiel de cette belle « pâte sonore ». Elle est agréable et chaude, la diction est très claire et élégante.
A Fleur de Mots