2012 | RÉÉDITION 2019 | 11 TITRES (+ 1 titre bonus) | 42’51 | ÉCOUTER L’ALBUM
Quatre ans après Singapour, les frères Bobin n’abandonnent pas la veine sociale creusée dans le précédent album : on y rencontre encore des losers magnifiques dans La pyramide ou dans quelques portraits humanistes (Tatiana sur le périph et Rocker local). Frédéric Bobin aborde par ailleurs des sujets plus intimes et personnels : les souvenirs d’enfance (Comme un Jedi), la transmission (L’autoradio de mon père), l’absence (Ma fugitive) et la renaissance amoureuse (la ballade folk Le premier homme qui donne son titre à l’album).
Avec toujours une pointe d’humour et de dérision, Frédéric s’amuse des travers de notre époque dans les chansons Des corps et Trop de tout, aux couleurs pop, tandis que Torrents de bière et Éphémère évoquent avec élégance, dans une esthétique plus rock, la fuite du temps et la vanité de toutes choses…
Prolongement de Singapour, Le premier homme affirme le son et le style Bobin, où se rencontrent chanson d’auteur et musique d’influence anglo-saxonne.
En 2019, l’album ressort dans une nouvelle version revisitée qui comporte quelques changements par rapport à la version d’origine :
– un nouveau packaging (digisleeve 2 volets + livret 20 pages avec nouveau graphisme)
– un nouveau tracklisting (ordre différent des chansons)
– un nouveau mastering
– une chanson bonus (la version acoustique de la chanson Le premier homme en voix/guitare folk/contrebasse).
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On entend ses doigts glisser sur les cordes comme ceux de McCartney quand il joue Blackbird. Soudain le piano sonne comme chez Johnny Cash à son crépuscule. La guitare de Tatiana sur le périph cite discrètement All Along the Watchtower… Hormis ces influences respectables, Frédéric Bobin a ramené de ses plongées auditives une rare exigence mélodique qui court sur les onze titres de son deuxième album.
Crapauds et Rossignols
Essai transformé avec ce second album, quelque temps après ce petit bijou intitulé Singapour. […] Bobin signe là, en artiste-citoyen, un bel opus peuplé de losers magnifiques et de blues urbain.
Commission d’écoute des discothèques de la ville de Paris
La guitare est soyeuse, la voix est doucement proche. […] Des chansons sensibles et bien faites.
C’est déjà ça / Sud Ouest
Un album empli de cette sensibilité qui fait les vrais artistes. Il faut écouter, et lire, Ma fugitive, Tatiana sur le périph ou encore Trop de toutpour se dire, comprendre et se réjouir de ce que la chanson « en français » recèle encore et toujours des talents susceptibles d’assurer la relève. A coup sûr, Frédéric Bobin appartient à ce monde-là.
Vigousse / Suisse
Frédéric revient sur la genèse des onze chansons du Premier Homme pour la revue « Reims Oreille » (pages 4 à 7) > ici !